Lorsque j’ai démarré le projet de réduire consciemment mes déchets non recyclables, je me suis rendue compte que nous avions déjà installé quelques bonnes habitudes: boire l’eau du robinet, utiliser des sacs réutilisables, utiliser des serviettes et des mouchoirs en tissu… Le défi « Une semaine d’achats en vrac » (projet No Impact) auquel nous avons participé nous a permis d’aller plus loin. J’ai pris le temps de faire le point et de partager avec vous les 10 objets jetables qui ne rentrent plus dans la maison. Ou presque! Car il y a bien des exceptions de temps en temps. Personne n’est parfait et c’est tant mieux.
- Les bouteilles d’eau en plastique: Nous buvons exclusivement l’eau du robinet. Et ce depuis plus de 12 ans. Facile, toujours disponible et fraiche! C’est en lisant une brochure de l’ONE, lors de la naissance de mon premier, que j’ai décidé de faire le pas: Aussi bien contrôlée (si pas plus) que l’eau en bouteille, elle est aussi 200 à 300 fois moins chère! Et quelle facilité: Lorsqu’on achète l’eau en bouteille, il faut la prendre dans le rayon, la transporter plusieurs fois, remplir des poubelles à transporter, cela fait beaucoup de transports… et un recyclage qui est peu convaincant!
- L’essuie-tout: nous l’avons remplacé par des chiffonnettes microfibres. Certaines créatrices ZD (Zéro Déchet) font de véritables rouleaux réutilisables! C’est super joli et lavable facilement.
Source: Groupe Facebook ZD productions (Virginie Stitt Perin) - Les mouchoirs en papiers: L’argument « c’est un nid à microbes » ne tient vraiment pas la route pour moi! J’aimerais qu’on me présente le microbe qui résiste à un lavage à 60° et un passage sous le fer à repasser… C’est vrai que c’est un peu de travail, mais cela vaut la peine lorqu’on sait que pour notre petit confort et notre hyper-hygiène des forêts entières sont dévastées. A terme, nous n’aurons même plus d’air à faire passer dans nos petites narines!
- Les sacs en papier ou en plastique: je me suis équipée de petits sacs en tissu de différentes grandeurs. C’est très pratique à glisser n’importe où pour pouvoir faire ses courses en vrac: fruits, légumes, pain, pâtes, fruits secs, céréales, tout rentre dedans!
- Le sac à pain: Lorsque je vais à la boulangerie, je m’équipe d’une boite à pain ou d’un sac en tissu. Vu la quantité de pain que nous mangeons par semaine, cela a fait une grosse différence dans nos poubelles.
- Les boites d’oeufs: j’ai une boite de 12, de 10 et de 6. En fonction de mes besoins, je prends celle qui convient dans mon sac avant d’aller faire les courses. Le magasin bio tout près de chez moi les proposes en vrac. Là aussi, un fameux gain de place dans mes poubelles.
Mon matériel pour faire mes courses éco-responsables - Les bidons de lessive: Je cherchais depuis longtemps une alternative écologique à la lessive que j’achetais en grande surface. Une amie m’a un jour griffonné sa recette sur le dos d’une enveloppe (je l’ai collée – l’enveloppe, pas l’amie – à l’intérieur de l’armoire de ma buanderie ^^et gardée précieusement) . Recette: Faire bouillir 3 litres d’eau, y ajouter 150 gr de savon de Marseille râpé et le faire fondre (j’utilise un fouet). Ajouter une poignée de bicarbonate de soude, mélanger et verser dans un bidon. A jouter 10 goutes d’huile essentielle de votre choix (lavande, citron, tea-tree…). Bien entendu, c’est un peu différent de la lessive que nous avions l’habitude d’utiliser. Mais ce qui compte, c’est que mon linge est propre! What else?
- Les cotons démaquillants. Je les ai remplacés par des gants démaquillants en microfibres: ce sont mes petits chouchous de chez H2O At Home 😉
- Les pailles en plastique: j’ai trouvé cet été des pailles en acier avec un petit goupillon pour les laver. Vous me direz que l’on peut bien s’en passer. Toutefois, lorsque l’on boit un jus de fruits, les dentistes recommandent les pailles pour que l’acidité n’attaque pas d’emblée les dents. De plus, c’est bien plus fun de boire un cocktail à la paille! Qui a dit que devenir plus éco-responsable nous obligeait à vivre de façon austère?
- Les barquettes en polystyrène : c’était LE déchet qui m’embêtait le plus! Pour m’en débarrasser, plus question d’acheter de la viande ou du poisson en grandes surfaces. Et vu que nous ne sommes pas prêts de devenir végétariens, il fallait trouver une solution! C’est donc avec mes Tupperware que je me rends sur le marché, chez le poissonnier ou le boucher, et aussi le fromager. C’est cette démarche qui a beaucoup changé et qui a fait une grande différence au niveau des déchets: plus de plastiques d’emballage, plus de barquettes à usage unique!
Tout n’est pas parfait évidement, il faut du temps pour changer les choses. A notre rythme, nous évoluons. Car oui, c’est une évolution et pas une régression comme certains le déclarent parfois. Nous ne pouvons plus nier que les ressources de notre planète s’épuisent. Si chacun faisait un petit pas, cela amorcerait un changement énorme!
Et vous, quel petit pas avez-vous déjà fait ou vous apprêtez-vous à faire?
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Le projet est parti d’un bouquin: No Impact Man. C’est un New-yorkais, Colin Beavan, qui après une prise de conscience s’est lancé le défi de vivre pendant un an en ayant le moins d’impact possible sur son environnement. Ce projet passait donc par la suppression des déchets ménagers, mais aussi l’alimentation durable et la non-consommation d’énergies fossiles. Bref, pendant un an, petit à petit, il a appris à faire ses courses sans emballages, à cuisiner, à se déplacer à pied et à vélo… Il a supprimé la télé, les pizzas à emporter, les cafés dans les gobelets jetables… Il a poussé jusqu’à ne plus utiliser d’électricité chez lui! Il faut préciser qu’il a relevé le défi avec sa femme et sa fille de 18 mois en vivant dans un appartement de New York au 9ème étage (Bien entendu, il ne prenait plus l’ascenseur…). Une expérience enrichissante qu’il décrit avec beaucoup d’humanité dans son livre que je vous invite à découvrir!
