Vous connaissez ce morceau de bois qu’utilisaient les aborigènes d’Australie?  On le lance et il revient (est sensé revenir) au point de départ!  Mais quel rapport avec le tri ? Me direz-vous… Je m’explique:

Les boomerangs que l’on lance

Vous avez entreposé tous vos cours de l’université dans le grenier de vos parents?  Ou, lors de votre dernier déménagement, vous avez déposé vos meubles chez eux (ou chez des amis qui avaient plus de place que votre vous)?

En les déposant chez quelqu’un d’autre, vous croyez en être débarrassé.  Vous pensez en être libéré?  Détrompez-vous, ils restent comme suspendus au-dessus de votre tête et occupent toujours de la place dans votre inconscient.  Même sortis de votre maison, ils continuent à vous encombrer.  Cela peut même vous fatiguer!  Un jour, ces objets vous reviendront parce que vos parents décederont (ou vos amis déménageront, ou auront besoin de faire de la place)… c’est inexorable!   Ces divers objets – que vous aviez littéralement enfuis dans votre mémoire – vous sembleront probablement encore plus pesants.  Car ils viendront s’ajouter à ceux de vos parents pour lesquels vous devrez prendre une décision…

Les boomerangs que l’on reçoit

Ce sont les 8 caisses de vêtements que votre soeur vous a prêtés pour les 2 prochaines années de votre petit dernier, ou la cafetière ou même encore le frigo, la tronçonneuse … que votre ami ou cousin a mis chez vous parce que, vous, vous avez la place et que ça pourrait vous servir!

Une question de responsabilité

Pour les boomerangs que l’on reçoit, il est nécessaire de bien réfléchir aux conséquences d’encombrement pour vous.  L’enfer étant pavé de bonnes intentions, la personne qui vous les donne (prête?) le fait-elle pour réellement vous aider ou pour être débarrassée facilement d’objets pour lesquels elle n’a pas su prendre elle-même de décision?

Il faut aussi pouvoir dire non.  « Non, chez moi, c’est chez moi et je n’ai pas envie de consacrer MON espace pour entreposer le bazar des autres, même s’il y a de la place! »

Pas facile de dire non: on a peur de la réaction des autres, peur de ne plus être aimé, peur du ridicule!

Si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez recevoir gratuitement mon carnet de désencombrement en cliquant ici. 

Sans pour autant devoir justifier ce que vous allez faire ou ne pas faire avec votre espace disponible, vous pouvez très bien discuter de ce que les autres ont envie de déposer chez vous avec franchise et sincérité. Vous découvrirez que, s’ils accordent une réelle importance à votre relation, ils apprécieront votre « non ».  Car dire « oui » aurait été emprunt d’hypocrisie au final!

Pour les boomerangs que vous lancez: ces objets déposés chez les autres ne sont-ils pas, en réalité, une façon de repousser une décision à prendre une fois pour toute?  Tout est question de responsabilités… Posez-vous un instant et demandez-vous: « Qu’est-ce qui m’empêche vraiment de me séparer de cet objet? »

Et vous, avez-vous reçu ou lancé des boomerangs?  Dites-moi tout! 😉

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Belle semaine à tous!

Nathalie

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