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Comment désencombrer quand tout nous rappelle des souvenirs? 

27 mai 2020 par Nathalie Crahay

Vous avez « une furieuse envie de ranger » (… Nostalgie ? 😉 ) mais dès que vous ouvrez une petite boite, des tas de souvenirs vous arrivent et cela vous empêche de continuer? Aujourd’hui, je vous offre un éclairage pour vous aider à trier tout ce qui vous rappelle tellement de souvenirs.  (…) Lire la suite

Comment garder sa maison rangée?

29 mai 2019 par Nathalie Crahay

On a tous envie d’une maison facile à vivre et suffisamment ordonnée, malgré nos vies bien remplies et la course effrénée du quotidien.   Le linge, la vaisselle, les jouets, les papiers : tout s’accumule si vite ! Comment faire pour ne pas se noyer et reprendre pied sans pour autant devenir un monstre de maniaquerie ?  Comment maintenir la barre et affronter les tempêtes du quotidien pour que notre maison reste un endroit dans lequel on peut se poser et se ressourcer 

Ecoutez l’émission sur Vivacité

Pourquoi une maison bien rangée nous fait du bien ?  En quoi c’est important d’avoir de l’ordre chez soi ?

C’est une façon de s’économiser, c’est une question « d’écologie de soi ».  Quand on sait où se trouve chaque chose, on ne perd pas de temps à chercher et on gagne en bonne humeur !

« Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose. »

Je suis souvent confrontée à des personnes qui s’épuisent à essayer de toujours tout ranger chez elles.  Tout le monde a du bazar, à des niveaux différents. Et la notion de rangement est très subjective.  Ce qui est important, c’est de se sentir bien chez soi et de pouvoir y faire ce que l’on veut : passer des soirées en famille ou entre amis, jardiner, cuisiner, jouer… ça c’est la vie !

Mais lorsque la question du rangement devient pesante, il faut prendre du recul par rapport à la situation.

Femmes parfaites?

Les tâches ménagères et le rangement sont encore – dans la majorité des cas – effectués par les femmes.  Aujourd’hui, la plupart d’entre elles cumulent boulot à l’extérieur et boulot à la maison.

Elles cultivent encore le mythe de la femme parfaite, parfois poussées par l’image de la génération précédente qui vivaient pourtant une toute autre époque. En se mettant la barre trop haute, on vit une vie insatisfaisante en permanence.  C’est important de se demander : Est-ce important pour moi ? Est-ce bien moi qui le veut ? Je crois peut-être que les autres attendent cela de moi ?  Ne suis-je pas en train de m’agiter pour ne pas faire face à autre chose… ? 

Abandonnez l’idée de figer son espace comme si la maison devait ressembler à un musée. La vie, c’est le mouvement !

Ranger ne peut être fait qu’une fois que l’espace a été désencombré.  Ranger, c’est remettre les choses à leur place. Or, s’il y a un trop plein de choses inutiles et que les placards sont pleins à craquer, on ne sait pas ranger.  Et moins il y a de choses, moins il y en aura à ranger.

Ranger c’est gérer son espace mais aussi et surtout son temps ! Ni l’un ni l’autre ne sont extensibles.  Alors prenons soin de notre temps, le rangement se fera plus facilement.

S’organiser, même quand les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Vous avez peut-être déjà testé plusieurs façons de vous organiser au quotidien et vous avez abandonné : plannings, menus, tableau des charges… Il suffit qu’il y ait un grain de sable dans l’engrenage (malade, fatigué(e), imprévus qui s’accumulent…) et votre belle organisation tombe par terre !  Et c’est la culpabilité assurée.  Suivie par sa meilleure copine : l’auto-flagellation.  Et puis on doute, on finit par ne plus avoir confiance en soi et c’est la spirale infernale. 

Deux choses qui vous empêchent d’avoir des rituels quotidiens qui tiennent la route :

  1. Vous ne prévoyez pas l’imprévu : 1/3 de votre journée doit être consacrée aux imprévus.  Donc si votre to do liste et votre agenda sont archi pleins (du style, on ne sait pas y glisser un mouchoir de poche, ça ne peut pas fonctionner ! Chaque jour, il y a des imprévus : une fuite d’eau, un enfant malade, une course de dernière minute, le chat qui a vomi… bref, le temps n’est pas extensible.  Posez-vous la question : pourquoi est-ce que je m’obstine à remplir mes journées ?
  2. Le perfectionnisme : on veut parfois tout gérer soi-même. Lâcher-prise sur la perfection et déléguer certaines tâches, même si ça n’est pas aussi bien fait que si on l’avait fait soi-même.

Pour s’organiser:

Ritualiser : Installez des routines quotidiennes (3 le matin, 3 le soir) que vous écrivez et affichez pour les voir et vous y tenir. 

Fractionner le grand ménage si cela prend trop de temps, pour éviter le découragement. 

Besoin de simplifier votre vie? Envie d’être accompagné(e) pour clarifier votre esprit? Prenez rendez-vous pour une session découverte gratuite avec moi.

Les fausses bonnes idées

Les porte… quelque chose sont souvent des fausses bonnes idées : porte-journaux, porteclé, porte-crayons, porte-courrier… Les porte-colliers !

L’organisateur de sac, de bureau sont aussi des faux amis.  Ils tiennent rarement leurs promesses.  On nous vend des accessoires qui sont toujours plus attrayant par leur aspect innovant ! Avant de se laisser tenter par ce genre de gadget il vaut mieux imaginer son quotidien une fois que l’objet sera devenu aussi transparent que les autres.  L’accumulation de systèmes de rangements crée l’accumulation, pas une meilleure organisation. 

Triez avant d’acheter

On est souvent très tenté d’acheter des boites avant de trier.  Or, les boites sont des accessoires de rangement intéressants à partir du moment où on a pris le recul nécessaire pour imaginer son rangement de façon globale.

Cessez de perdre du temps chez les marchands de rêve, passez à l’action chez vous et faites confiance à votre imagination ! Je vous invite à casser les codes et à détourner des rangements (ou des objets prévus pour autre chose) de façon inattendue !

On fait des merveilles avec des boites à glaces pour compartimenter le tiroir de votre bureau par exemple. 

Mettre les autres à contribution

Une maison, 4 habitants qui mettent le bazar et … une seule qui range (après sa journée de travail, les courses, la préparation des repas, la gestion du linge…).  Cela semble être le schéma courant dans beaucoup de familles encore aujourd’hui.

Distribuer les tâches

Le calendrier participatif est une façon de planifier les évènements de chacun dans le mois (je conseille même d’afficher le mois en cours et le mois suivant) . Téléchargez ici votre calendrier.

Il est idéalement affiché là où tout le monde le voit : la cuisine est, 80% du temps l’endroit idéal ! Les prénoms sont notés au-dessus de chaque colonne.  On y inscrit ensuite les évènements de chacun : congés, classes vertes, séminaires, réunions tardives…

Cela permet, contrairement aux agendas sur smartphones et calendriers simples, d’avoir une vue d’ensemble sur « qui fait quoi à quel moment ».  Prenez un moment par semaine pour checker le calendrier et le mettre à jour, car la vie bouge et change tout le temps.  Rien ne reste figé ! Le dimanche soir semble être un moment idéal, pour la plupart, pour faire le point sur la semaine qui arrive. 

Un conseil de famille?

Vu que tout change tout le temps, tenter de figer une organisation n’est pas envisageable.  Réorganiser régulièrement ne prend pas 3 heures.  Une discussion franche et sincère sur les tâches qu’il y a à réaliser quotidiennement prend quelques minutes. Organiser un « conseil de famille » régulièrement permet à chaque membre de la famille de s’exprimer sur ce qui le dérange, ce qui lui semble facile à faire, ou ce qu’il souhaite ne plus faire pour l’instant.

Exemple : C’est toujours untel qui vide le lave-vaisselle depuis x temps, il souhaite passer la main à quelqu’un d’autre.  Où, untel part en voyage scolaire cette semaine, comment se répartir ses tâches ?

Quelques astuces à tester

  • Rangez au fur et à mesure, plus il y a du volume à ranger, moins on a envie de s’y mettre,
  • Clôturez chaque tâche avant de passer à une autre,
  • Si vous dites à votre enfant « Range », il ne comprend pas forcément ce qu’il y a derrière ce mot : préférez « remets tout ce qu’il y a sur le sol dans les bacs et sur l’étagère ».  Le message est beaucoup plus clair. Communiquez de façon bienveillante avec le reste de la famille afin de vous exprimer.  Chacun devra peut-être mettre de l’eau dans son vin…
  • Prendre 10 minutes seul(e) ou en famille pour « tout remettre à sa place » (pas « ranger »). Chaque jour. Le soir, juste avant de diner, ou avant le coucher.

Vous pouvez utiliser une play-list entrainante ! Voici la mienne :

  • Happy – Pharell Williams
  • Uptown girl – Billy Joel
  • Dancing Queen – Abba
  • Walking On Sunshine – Katrina & The Waves
  • I feel good – James Brown
  • Can’t stop the feeling – Justin Timberlake
Rangez en musique ou, au contraire, faites du rangement un moment de calme, avec vous-même, presque méditatif.
  • Dans la salle de bains, exigez de tous qu’ils raclent, essuient la douche, la baignoire, le lavabo après chaque passage. 

Chaque soir avant de vous coucher, faites quelques gestes qui ont un max d’effet ! Dégager les surfaces ou les divans, ramasser ce qui traine et rassembler.

  • Identifier les « points chauds » ou les « nids » qui se forment régulièrement à des points stratégiques de la maison.  Identifiez aussi les « bouchons » pour tout ce qui est cyclique comme le linge ou la vaisselle.  Passer à l’action sans trop vous casser la tête : après tout, tout ce qui est fait n’est plus à faire !
  • Ayez toujours un coup d’avance : Je répète, tout ce qui est fait n’est plus à faire.  Préparez les vêtements la veille, le sac, le pique-nique ou les gourdes. S’avancer permet de prévoir l’imprévu : vous faites un repas qui vous demande du temps ?  Faites-en le double et congelez.  Vous serez ravi(e) le jour où vous n’avez pas le temps de cuisiner.

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Comment tendre vers le zéro déchet?

7 mars 2019 par Nathalie Crahay

Vous avez bien envie de vous y mettre, mais cela vous semble parfois si compliqué! Et si vous tentiez un premier pas? Et si vous vous donniez l’autorisation d’essayer et de rater (oui, vous pouvez) un de ces petits gestes qui peuvent faire la différence? Il ne s’agit pas d’être parfait mais d’avancer dans la direction qui vous semble juste.

Ce mardi, j’étais invitée dans l’émission « La vie du bon côté » sur Vivacité pour parler avec vous de votre implication dans la démarche. Et c’est toujours un réel plaisir de discuter avec vous!

Vous n’avez pas pu écouter l’émission? Cliquez ici 😉

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire, voici l’article complet. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires 😉

Pourquoi est-il indispensable de réduire nos déchets?

Plus personne ne peut l’ignorer aujourd’hui, notre façon de consommer pollue.  La tendance du « zéro déchet » est en marche, mais il n’est pas toujours simple de savoir par où commencer.

Après avoir participé l’an dernier à un projet de réduction des déchets dans ma commune (Jette en région Bruxelloise), j’ai amorcé un changement en profondeur.  Notre devise était « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » (Gandhi)

On le voit bien, le dérèglement climatique, la pollution par les particules fines et la consommation du tout jetable font mourir la nature dont nous faisons partie et nous l’oublions trop souvent. 

Il est indispensable de modifier nos comportements et d’éduquer nos enfants autrement.  Peut-être que ce sont eux qui vont nous faire bouger : voyez en ce moment ces mouvements de jeunes qui manifestent pour que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures conséquentes et courageuses pour le climat.

Nous avons le choix

Parfois on se sent bien impuissants.  Pourtant, nous avons du pouvoir.  J’aime beaucoup cette citation de Coluche qui dit : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! ».  Il est là notre pouvoir.

Nous pouvons choisir ce que nous consommons ou pas. 

Je vous rassure tout de suite, je suis encore loin d’avoir mes déchets qui tiennent dans un pot en verre d’un litre comme Béa Johnson (auteure du livre « Zéro déchet ») et je n’ai pas poussé l’expérience aussi loin que Colin Beavan (« No impact man ») .  Mais je suis en chemin et ça c’est le plus important.  Par ce petit billet, j’espère simplement vous inspirer et vous montrer la voie aujourd’hui.

Faire le point sur sa situation actuelle pour mesurer ses progrès.

Se lancer de façon consciente dans la réduction de ses déchets, ce n’est pas renoncer soudainement à tout du jour au lendemain.  Non, vous n’allez pas vivre dans une grotte éclairée à la bougie en mangeant des herbes collectées dans la forêt.  Il est possible de vivre de façon plus respectueuse tout en gardant un confort tout à fait raisonnable.  C’est un processus qui demande de faire des essais-erreurs, parfois même des allers-retours. 

Vous allez commencer par observer le contenu de vos poubelles.  Et oui, il s’agit de regarder la réalité en face.  Que contient-elle ?  Vous pouvez lister : barquettes en polystyrène, essuie-tout, épluchures, sachets de pains, déchets de nourriture, emballages de friandises, bouteilles en plastique, cellophane…

Qu’est-ce qui remplit le plus la poubelle ?

Que peut-on réduire facilement ? 

Exemple : On a beaucoup de bouteilles en plastique, peut-on plus souvent boire l’eau du robinet (gourde, cruche) pour limiter leur utilisation ?

Les 5 règles de base du zéro déchet

Extraites du livre de Béa Johnson « Zéro déchet », ces 5 règles sont pleines de bon sens et si vous les appliquez, vous serez déjà très impliqué 😉

1) Refuser

Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas, donc la première règle c’est de refuser.  Refuser les cadeaux gratuits, les sacs (même en papier), le imprimés publicitaire (autocollant stop pub sur la boite aux lettres – contacter les grandes surfaces pour qu’ils ne vous envoient plus leurs publicités chaque semaine – refusez les cartes de fidélité car l’avantage est pour le magasin, pas pour vous), les « tiens, j’ai pensé que ça te serait utile… » (la famille qui se donne bonne conscience en se désencombrant chez vous).

2) Réduire

Lorsqu’on démarre un chemin de simplification et de dé-consommation, une des premières étapes est le tri et le désencombrement.  Et c’est à ce moment que l’on conscientise que, dès son achat, un objet est un déchet.

On peut observer que la quantité de déchets augmente au début de l’aventure car on commence par faire place nette autour de soi.  C’est normal et ça fait partie du processus.  Vos poubelles vont s’alourdir pour diminuer ensuite.

Désencombrer passe aussi par le don, le troc et la vente en deuxième main. 

Réduisez votre consommation de publicités, de « je vais faire un tour dans les magasins » pour vous éloigner des tentations.

3) Réutiliser

Ne plus acheter de produits à usage unique, mais réutiliser ce que l’on a déjà.

  • Remplacer les sacs en papier ou plastiques par des sacs en tissu lavables pour faire nos courses.
  • Des mouchoirs en tissus à la place des mouchoirs jetables
  • Des serviettes en tissu à la place des essuie-tout,
  • Une boite hermétique avec couvercle, des bocaux pour conserver ses aliments,
  • Une boite à tartine et une gourde, ou un emballage de sandwich réutilisable pour le lunch
  • Dans la salle de bains, des lingettes démaquillantes lavables, un savon en brique et un shampoing solide.

Ensuite, faites attention de ne pas tomber dans le travers de la surconsommation écolo en achetant à tours de bras des choses qui vont juste nous donner bonne conscience. Testez et discutez avec les autres de leurs expérience, empruntez pour essayez. Après cela vous pourrez faire vos propres choix.

Allez chez vos commerçants avec vos contenants, vous serez surpris du bel accueil !

Source: www.les3fougeres.com

4) Recycler

Quand vous n’avez pas pu ni refuser, ni réduire, ni réutiliser, vous avez la possibilité de recycler.

« Le recyclage est un cachet d’aspirine qui tenterait de soulager une gueule de bois collective plutôt sévère… la surconsommation. »

William McDonough, Créer et recycler à l’infini.

Apprenez par cœur ce qui peut ou pas être recycler en fonction de la couleur des sacs poubelle.  Renseignez-vous au Recyparc de votre commune, ils reprennent bien plus de choses qu’on ne croit.  Ce n’est pas toujours possible de revaloriser les déchets, mais au moins ils sont détruits de façon un peu moins nocive.

5) Composter

Les restes de nourriture et les déchets de jardins enrichissent le sol.  C’est un processus naturel indispensable. 

Ce privilège n’est pas réservé uniquement aux personnes possédant un jardin : Il existe des lombricomposteurs pour les appartements.  Petits et compact, ils fabriquent du compost à partir des déchets organiques.

Renseignez-vous aussi pour les composts collectifs de votre ville.

Comment s’organiser au quotidien pour ne pas retomber dans ses anciennes habitudes?

Changer de façon de consommer demande des efforts.  Ce sont les habitudes qu’il faut changer.  Et au début, c’est inconfortable : on a l’impression de perdre son temps et son niveau de confort par moment (il est plus simple de sortir un pizza du congélateur que de préparer un plat avec des légumes de saison fait maison).

Vous allez sortir de votre zone de confort et rechercher d’autres fournisseurs que votre supermarché habituel.  Cela peut faire peur dans un premier temps quand vous travaillez à temps plein et avez déjà l’impression de courir tout le temps.

Commencer par s’équiper un minimum 

Sacs réutilisables, contenant, petits sacs en tissus ou sacs en papier que l’on réutilise, des contenants en verre ou en plastique, des boites d’œufs….

Choisissez vos magasins : en vrac, bio, magasins à la ferme, marché (et même super marché en limitant les déchets, c’est possible) .

Anticiper et planifier un minimum vos menus pour organiser vos courses en fonction.  Apprenez à cuisiner et apprenez cela très vite à vos enfants.  N’est-il pas parfois paradoxal d’être « hyper- diplômé » et de ne pas savoir se faire à manger ?  Cuisiner soi-même, c’est la base.  Vous pouvez imaginer par exemple que les jours de la semaine peuvent correspondre à un type de plat :

Lundi : un plat unique au four

Mardi : des pâtes

Mercredi : du poisson

Jeudi : végétarien … Etc.

Pour gagner du temps, cuisinez par lots (batch cooking) : Passez 2-3 heures le weekend pour préparer vos plats et/ou ingrédients à l’avance.  Quand vous rentrez le soir tard, vous mangez un plat sain cuisiné par vos soins.

L’anticipation est essentielle : Si on veut faire sa lessive soi-même, ou ses cosmétiques, ou utiliser des couches lavables pour son bébé, cela demande une réelle organisation.

Le piège, c’est de vouloir tout bien faire tout de suite. Pour passer aux couchez lavables, pas besoin de perfectionnisme ! Au début, vous utiliserez encore des couchez jetables, ou même à l’occasion, ce n’est pas grave et personne ne vous blâmera.

Réduire ses déchets avec toute la famille.

Pour que votre projet de réduction de déchet ne passe pas pour une lubie de bobo écolo, il est important de communiquer avec toute la famille.  Faites-leur part de vos besoins. 

Pour éviter que l’anniversaire du petit dernier ne se transforme en orgie de cadeaux-gadgets-plastiques- sur- emballés (que votre fiston ne vénèrera que 2 semaines), faites part à toute la famille de vos intentions et proposez-leur des alternatives.

Oui, un enfant peut comprendre que tonton N’arrive pas avec un gros cadeau bien enrubanné mais avec une date pour l’emmener au cinéma ou au parc d’attraction. 

Nous préférons parfois passer du temps à courir les magasins pour nos proches alors qu’ils aimeraient certainement un cadeau dématérialisé : un resto, un spa, une expérience ou une cagnotte pour un beau voyage.

Faire des cadeaux autrement

On peut aussi réduire les emballages en utilisant un joli tissu pour faire le paquet cadeau : au japon, on appelle cela un furoshiki (l’art d’emballer les présents d’une façon élégante et sans déchet)

Emballer ses cadeaux dans un joli tissu réutilisable: l’art du furoshiki
Source: lesfollesdici.com

Pour ses 4 ans, nous avons fait une cagnotte pour mon fils.  Nous lui avons acheté un toboggan avec un miradors et une échelle de cordes.  Il racontait à tout le monde que pour son anniversaire, il avait reçu une plaine de jeux.   😉

Réduire son impact sur l’environnement c’est aussi repenser sa façon de se déplacer (mobilité douce : vélo, marche, transports en commun, co-voiturage), et d’utiliser les ressources et les énergies (électricité, gaz, eau).

Quelques astuces en plus :

  • Nettoyez votre boite mail, désabonnez-vous des newsletters inutiles,
  • Prenez des douchez courtes ou lavez-vous au lavabo avec un gant de toilette
  • Remplacez les gels douches et shampoings en flacons en plastique par des versions solides
  • Participez à des ateliers pour fabriquer vos cosmétiques (crèmes, déodorants) et vos produits ménagers (savons de Marseille, vinaigre et bicarbonate de soude)

Et vous? qu’avez vous déjà mis en place et dont vous pouvez être fière?

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Savez-vous que toutes les participantes au programme Respire sont soucieuses de diminuer leur impact sur l’environnement? Si vous aussi vous étouffez dans votre maison et avez besoin de reprendre pied chez vous, consultez le programme Respire, un nouveau souffle dans votre maison.

Belle semaine!

Nathalie

Comment se créer un « chez nous » qui nous fait du bien en utilisant le Feng Shui?

5 janvier 2019 par Nathalie Crahay

Prendre soin de sa maison, c’est aussi prendre soin de soi.  Notre habitation est le reflet de notre vie, de ce que nous sommes en train de traverser avec fluidité ou difficulté.  Écoutez votre maison, elle a des choses à vous révéler sur vous-même.  Le Feng Shui nous permet de décoder ses messages et nous aide à libérer les blocages.

(…) Lire la suite

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