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Que faire de vos vieilles lunettes?

Elles se cachent au fond du tiroir de votre bureau, de votre table de nuit, de votre cuisine, dans la commode, dans votre voiture, l’armoire de votre salle de bains. Peut-être en avez-vous-même gardé dans le grenier ou la cave ?  Aujourd’hui, nous allons faire un tour auprès de vos anciennes lunettes.  Ce sont de petits objets d’apparences peu encombrants. Elles peuvent révéler votre profil d’accumulation.  Nous allons voir comment. 

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Comment trier et organiser les vêtements des enfants?

Si vous avez des enfants, vous savez que le tri des vêtements est un moment incontournable.  Vous avez peut-être reçu une grande quantité de vêtements des copines ou de la famille.  C’est super ! Mais comment s’y prendre pour être efficace et gagner du temps ?

Aujourd’hui, je vous propose une série de questions filtres pour que le tri des vêtements de vos enfants soit rapide et économique.  Je vous offre un super outil à la fin de cet article.

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Pourquoi ma table est-elle toujours encombrée?

C’est une question que vous me posez souvent: Pourquoi ma table attire le bazar comme un aimant?

Aller jusqu’au bout du rangement

Quand vous préparez à manger, vous cuisinez, puis vous mangez.  Logique.  Sauf que l' »activité » faire à manger, va au delà de ces deux actions.  Débarrasser, ranger la vaisselle, nettoyer et tout remettre en ordre fait aussi partie de cet activité.  Bien souvent, le fait d’avoir de l’encombrement sur la table ou le plan de travail, vient du fait que vous n’allez pas au bout des choses.  Il a toujours deux ou trois petites choses qui vont trainer là, en attendant un miracle.

Repenser l’organisation des courses

Il s’agit ici d’observer votre fonctionnement.  Voilà ce que j’ai pu observer chez les personnes que j’accompagne dans le programme Respire.  Nous en avons beaucoup discuté lors de notre dernière session de groupe.  Dites-moi si vous vous y reconnaissez.  Vous faites vos courses, vous rentrez chez vous et vous mettez rapidement ce qui doit aller dans le congélateur ou le réfrigérateur.  C’est urgent.  Le reste, bien souvent reste dans les sacs (par terre) ou sur la table.  Pourquoi? Deux raisons à cela:

 

Vos armoires sont trop encombrées

Si les choses trainent sur la table ou le plan de travail en revenant des courses, c’est peut-être parce que vous n’avez tout simplement plus de place dans vos armoires.  Dès lors, il est important de faire le tri dans vos réserves alimentaires ou des les organiser différemment pour retrouver une cuisine qui respire.

 

Vous êtes trop optimiste

Vous êtes souvent bien trop optimiste par rapport au temps. Le temps que vous estimez pour mettre en oeuvre une action doit prendre en compte la totalité des petites actions. Ici nous prenons l’exemple typique de « faire les courses » qui se termine quand tout est à sa place.  Pas uniquement dans la cuisine mais aussi dans les autres pièces de la maison (salle de bain ou buanderie par exemple).  D’abord, il y a le temps dans le magasin, puis le temps consacré au rangement.  Pour finir, les courses se terminent quand les sacs sont rangés dans le coffre de la voiture ou dans votre caddie si vous faites vos courses à pieds. Ne gardez pas vos sacs fourrés dans un coin de la cuisine, vous les oublierez aux prochaines courses et … vous en rachèterez à nouveau!

Quand je parle d’optimisme, c’est celui qui vous pousse à bourrer vos agendas comme vos armoires.  Par conséquent, vous passez d’une activité à l’autre sans clôturer la précédente. Résultat: l’impression de toujours courir, jamais de temps pour vous et le bazar qui prend le pouvoir.

Retenez qu’une des raisons principales qui explique notamment l’encombrement de votre table, c’est votre difficulté à aller jusqu’au bout des choses.  Dites-moi si vous vous retrouvez dans ce profil.

A Mercre-tri prochain!

 

Tout garder pour ne pas gaspiller: une illusion ? 

« Mais pourquoi je garde tout ça ? »  C’est ce que j’entends à chaque mission de désencombrement, quand on plonge dans les armoires ou les tiroirs qui débordent.

La peur de gaspiller reste, bien souvent, la raison invoquée.  Vous vous sentez coupable de vous débarrasser de ce que vous n’utilisez pas car ce serait du gâchis. Or, il y a tellement de choses que vous possédez et que vous n’utilisez plus ou jamais.

Un monde de gaspillage.

La société de déménagement Movinga a réalisé une étude qui s’intitule « un monde de gaspillage ».  Celle-ci révèle l’écart qu’il y a entre la perception et la réalité quand il s’agit de gaspillage de nourriture et l’accumulation de nos biens.  Elle a été réalisée auprès de 18000 familles dans 20 pays, dans 3 domaines :

  • Les vêtements,
  • La nourriture,
  • Les objets usuels.

Les participants ont noté le taux d’utilisation de chacun d’entre eux pendant une période déterminée.

Ensuite, après un entretien et un tour complet de la maison avec les participants, les auteurs de l’étude ont déterminé à leur tour le taux d’utilisation des biens pendant l’année écoulée.   Entre la perception du participant et les constats des intervieweurs, il y avait une marge.  Ces données ont donc permis de calculer  ce qu’ils appellent « une marge de désillusion ».

Movinga souhaite réduire le taux de CO2 émis lors des transports, notamment ceux lors des déménagements.  Elle estime que 22% de ce qui est transporté lors un déménagement ne sera jamais plus utilisé.  Les conclusions de cette étude nous montrent à quel point notre perception de la réalité est faussée.

  • En Belgique, nous avons le sentiment que nous ne portons pas 26% de notre garde-robe. Or, c’est en réalité 88% de notre garde-robe qui n’est jamais portée.  Marge de désillusion : 62% ! Nous sommes les plus mauvais élèves occidentaux concernant l’habillement.
  • En France, les participants ont l’impression de ne pas utiliser 6% de leurs objets alors qu’en réalité, c’est 3x plus (18%).

Voici le tableau qui montre les résultats de l’étude et cet écart entre notre perception et la réalité.

Comment reprendre les commandes ?

On pourrait se dire qu’il est temps de cesser de se voiler la face et être très honnêtes avec nous-même.

Mais d’expérience, je sais que ces illusions que nous révèlent ces chiffres, sont entretenues par deux choses:

Premièrement, nos peurs.  Et notamment la peur de gaspiller (mais aussi les peurs de manquer, de regretter, du passé, du futur ou encore du vide).  Cette peur de gaspiller entraine de la culpabilité.  Pour reprendre les commandes, prenez conscience de votre culpabilité.  Celle-ci n’a jamais rien fait avancer.  Remplacez le mot culpabilité par le mot « responsabilité ».  « Je me sens coupable de gaspiller » devient « Je me sens responsable de ce qui rentre en ma possession. »

Est-ce moi qui doit être responsable de la transformation de ce jeans troué en sac à main?  Ou je peux faire plaisir à une super couturière qui aime tant faire cela et qui manque de matière première?

Deuxièmement, Il y a ce qu’on appelle les biais cognitifs, qui trompent constamment notre cerveau et qui nous amènent vers ces illusions et des comportements irrationnels. Ce sont des mécanismes de pensée faussement logique qui sont à l’origine d’une altération du jugement.

Ces biais cognitifs entraînent par exemple:

  • L’illusion d’être protégé de la pauvreté en gardant de vieux électro ménagers et des vêtements défraichis.
  • Ou encore l’illusion d’être à l’abri en cas de besoin avec des réserves incommensurables de nourriture que vous ne mangerez jamais (mais qui traine là en attendant la date de péremption pour avoir une vraie raison de les jeter).
  • Ou – celle que je préfère – l’illusion que nous n’allons pas perdre de l’argent en gardant cette paire de chaussures payée 200€, que vous n’avez jamais portée et/ou que vous ne porterez jamais.  Comme si les 200€ n’étaient pas déjà partis…

 

L’encombrement c’est aussi du gaspillage.

Tout ce que vous gardez chez vous par erreur de jugement ou peur, c’est aussi du gaspillage.  Vous gâchez votre espace et votre temps.

Ce que vous accumulez depuis longtemps chez vous ne vous apporte pas de bonheur, que du contraire.  Ce sont des tracas enfuis dans vos placards.  Energiquement, cela ressemble à de l’eau stagnante.

Comment agir?

D’abord, faites sortir de votre habitation ce qui n’a plus de place dans votre vie.  « Votre  maison est un lieu de vie, pas un lieu de stockage » écrivait Francine Jay (le bonheur est dans le peu).

Ensuite, donnez.  Aujourd’hui, il y a un nombre incalculable d’association qui prennent des dons de toutes nature.  Pas que les vêtements, mais aussi les objets d’utilisation courante.

Puis, jetez ce qui est cassé dans un recypark : vous n’allez pas sauver le monde en conservant des ustensiles cassés que vous avez remplacés depuis longtemps par un objet neuf et fonctionnel.  Donnez-lui l’opportunité d’être recyclé.

Et enfin, achetez ce dont vous avez besoin, résistez aux sirènes de la mode.  Faites part à votre généreux entourage de votre besoin de contribuer à moins de gaspillage.  De cette façon, vous reprendrez le pouvoir sur votre vie.

Et vous, vous gardez aussi pour éviter le gaspillage?

 

4 étapes à ne pas manquer quand vous rangez.

Peut-être vous demandez-vous pourquoi il y a toujours plein de bazar sur votre bureau, sur la table ou sur le plan de travail de la cuisine ? Mais comment ce bazar a- t-il bien pu s’installer ?  Comment faire pour que mon espace ait l’air un tant soit peu en ordre ?

Ranger, c’est un mot très général.  J’aime bien dire que c’est un GROS mot, tellement il comprend beaucoup d’étapes à lui tout seul.

Aujourd’hui, c’est Mercretri, et je vous propose de décortiquer ces étapes pour vous aider à prendre conscience de l’étape qui coince quand vous agissez pour venir à bout de ce bazar.

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Ranger avec les enfants: 3 pistes concrètes.

Ranger avec un ou plusieurs enfants, c’est souvent extrêmement fatiguant.  Vous me faites régulièrement part de votre difficulté à faire participer toute la famille pour que la maison ne se transforme pas en zone sinistrée.

Ce que vous me dites, c’est:

  • « Je le fais moi-même ça va plus vite. »
  • « Les jeux ont envahi le salon, on n’a plus de vie. »
  • « Je vis dans le bazar car je n’ai plus l’énergie de m’y mettre après une journée de boulot. »
  • « C’est moi qui fait tout ! »

Nos enfants que nous aimons tendrement se sont transformés en tornade dévastatrices et le rangement est devenu vraiment pénible, voire impossible ?  Voici quelques pistes pour vous :

Lui montrer l’exemple

Difficile d’exiger d’un enfant qu’il range ses affaires quand notre bureau et notre chambre est un capharnaüm ! Un enfant a besoin de plus d’exemples que de critiques.   Ceci dit, vous pouvez aussi dialoguer avec eux et exprimer votre besoin d’ordre.  Vous serez étonné de voir à quel point les enfants ont des idées et aiment contribuer à améliorer la situation.

Observez-vous fonctionner et voyez ce que vous lui renvoyez comme image : si votre enfant voit quelqu’un de toujours épuisé et énervé, débordé, cela ne l’encourage pas à devenir grand (puisqu’être grand pour lui = être tout le temps épuisé, débordé, énervé… pas très engageant!).

Si vous êtes en couple, veillez à réfléchir ensemble à ce que vous allez exiger de l’enfant selon ses capacités.  Vous êtes une équipe, voire le « conseil d’administration » de la maison.

Un enfant de moins de 8 ans n’a pas conscience du bien ni du mal.  Par contre, il est très conscient de ce qui est permis et ce qui est défendu.  C’est donc à nous, adultes responsables, de lui exprimer très clairement ce qu’on attend de lui.

 

Une consigne à la fois, très claire.

Si nous ne savons pas toujours très clairement par où commencer pour ranger, imaginez à quel point cela peut être difficile pour un enfant.

Soyez très clair dans le discours que vous lui tenez.  Si vous le noyez dans un flot de paroles, vous allez perdre son attention.

Nous avons tendance à lui donner trop d’informations ou à être trop vague dans les consignes que nous leur donnons.

Préférez « Remets les jouets dans le panier » (précis) à la place de « Range ta chambre » (vague).  Donnez une consigne à la fois et attendez qu’il termine (même si vous le faites plus vite vous-même, il apprend, c’est normal).

 

Les routines

 

Il est indispensable d’instaurer des routines avec les enfants.  Le matin, en rentrant de l’école ou le soir, depuis toujours, vous avez des routines quotidiennes.  Petit à petit, c’est l’enfant qui va commencer à se prendre en charge pour certaines tâches.

Vous pouvez simplement écrire et/ou dessiner les routines du matin et du soir et les afficher dans la cuisine pour qu’il puisse s’y référer avec votre aide dans un premier temps, puis, petit à petit, tout seul.

 

Note importante : il faut que ces tâches aient du sens pour lui.  C’est donc indispensable de lui expliquer et certainement de lui répéter, pourquoi il doit … brosser ses dents, mettre son cartable près du portemanteau, mettre ses jouets dans le panier, suspendre sa veste, etc.

Notez aussi qu’un enfant évolue très vite et qu’il faudra régulièrement réévaluer ces routines pour les adapter.

 

Cela peut sembler contraignant et pourtant, il y a plusieurs avantages au routines :

  • Vous gagnez du temps, même si au début, comme pour tout, ça prend un peu de temps et d’énergie.
  • C’est rassurant pour l’enfant car il rentre dans un cadre sécurisant.
  • Au fur et à mesure, ce qui demandait beaucoup d’effort au début, devient automatique et écologique pour soi.

 

Le chemin de l’autonomie est long et demande d’être soutenu pour avancer avec confiance.

Même si ce n’est pas simple tous les jours, prenez le temps de dialoguer avec eux, osez être exigeant(e) après avoir réfléchi ensemble à ce qu’il est capable de faire.

A la maison, je répète souvent avec humour que c’est moi le chef 😉  Bref, d  » homme orchestre » (enfin, femme orchestre, entendons-nous bien… vous savez ce personnage qui joue à la fois la grosse caisse, la guitare, l’harmonica et d’autres instruments)  je suis passée à chef d’orchestre.

 

Et avec mon ado, je fais comment ?

A partir de 12 ans, l’enfant est capable de faire toutes les tâches du quotidien dans une maison, pour peu qu’on lui apprenne.  C’est aussi l’âge où il commence à vouloir prendre plus d’indépendance et c’est tant mieux.  Il revendique ses droit et découvre qu’il y a des devoirs.  Notre maison est une mini société dans laquelle il peut apprendre en toute sécurité.  Privilégier le dialogue et lui expliquer pourquoi vous exigez de lui qu’il prenne part aux tâches du quotidien est primordial.

Il est tout le temps dans sa chambre et prend votre maison pour un hôtel ? Il n’y a pas de recette magique pour changer cela du jour au lendemain.  Le prendre de front avec des reproches est le meilleur moyen de le pousser à se renfermer encore plus. Pour favorisez la communication bienveillante, intéressez-vous sincèrement à ce qu’il aime, riez avec lui, soyez ferme quant à sa présence aux repas en famille, proposez de faire une activité qu’il aime ! Dites-lui que vous avez envie de passer un chouette moment ensemble.  Quand vous sentez que « ça ne tourne plus » de façon fluide à la maison, organisez un « conseil de famille » (j’explique les principes du conseil de famille dans mon livre  « Un jour tout ceci sera à toi ») pour que chacun puisse exprimer son ressenti et ses besoins.  C’est en renforçant les liens que vous trouverez un nouvel équilibre et que vous mettrez en place une véritable collaboration familiale.

Venez me partager sous cette vidéo comment cela se passe pour vous ! tous vos trucs, astuce, ce que vous avez essayé qui a fonctionné ou pas chez vous avec vos petits monstres. Profitez-en pour vous abonner à ma chaine Youtube 😉

A très bientôt !

 

Pourquoi ma maison n’est jamais rangée ?

Il y a deux choses que j’ai pu observer chez les personnes qui ont des difficultés pour ranger chez elles.  Elles sont convaincues que c’est parce qu’elles n’ont

  1. pas le temps
  2. pas l’énergie.

C’est vrai et … faux !

Ce manque de temps et d’énergie est provoqué par le bazar lui-même et c’est un cercle vicieux.

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Désencombrer pour lâcher prise

Si vous aussi, vous vous dites tout le temps (ou votre entourage vous le dit): il faut lâcher prise! Mais que vous réalisez que ça n’est pas si simple que cela, cette interview va vous apporter un éclairage intéressant.  Merci à Philippe Delneufcourt (Phid.be) pour cet échange très riche en piste à explorer.  Nous avons croisé nos approches pour vous aider à prendre conscience de ce qui peut coincer.

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