Simplifier nos vies dans nos maisons aujourd’hui

10 novembre 2017 par Nathalie Crahay

Ce mercredi, j’étais l’invitée de Sylvie Honoré dans « La vie du bon côté », sur Vivacité, en direct du salon des arts ménagers de Charleroi. Nous avons abordé le thème de notre façon d’habiter aujourd’hui: plus de simplicité, plus d’autenticité. Nous avons parlé rangement et des peurs qui nous empêchent de trier et éliminer le superflu. Nous nous sommes attardées sur la cuisine, le ventre de notre maison. Je vous propose d’écouter l’émission via ce lien:

Vivacité: « La vie du bon côté » en direct du salon des arts ménagers de Charleroi

Je vous souhaite un merveilleux weekend!

Nathalie

Domestiquer l’armoire à Tupperware

25 octobre 2017 par Nathalie Crahay

L’armoire à Tupperware peut se révéler être un des endroits les plus sauvages de la maison… Vous voyez bien de quoi je veux parler: cette armoire qui déborde de boites en plastique qui n’ont plus forcément les couvercles ad hoc et vice versa. Celle qui contient des reliques familiales aux couleurs des seventies, une dizaine de boites ayant contenu la soupe du traiteur et autres barquettes du resto asiatique. (…) Lire la suite

Comment changer ses habitudes ?

11 octobre 2017 par Nathalie Crahay

Aujourd’hui, mercre-tri, nous allons progresser un peu plus loin dans notre tri. Il ne s’agit pas cette fois-ci de faire le tri d’une catégorie d’objets ou d’une pièce de la maison, mais nous poser les bonnes questions par rapport à ce que nous faisons depuis toujours, par habitude.

Les habitudes peuvent être une bonne chose : économie d’énergie, automatismes, journée rythmée et impression d’ordre. Grâce à certaines habitudes mises en place, vous avez le contrôle sur certains aspects de votre vie.

Mais certaines habitudes sont, elles, à l’origine du désordre qui règne à la maison. Si nous souhaitons que cela change, nous devons prendre la décision de les modifier. Il ne suffit pas de trier et ranger les objets : il est nécessaire de sortir de sa zone de confort, d’affronter nos peurs et nos doutes pour explorer d’autres possibilités de vie qui nous conviendront peut-être mieux.

C’est ici que tout commence : le jour où l’on décide de sortir de ses habitudes et d’essayer de faire autrement.

Je partage avec vous cette petite histoire amusante qui nous éclaire sur l’absurdité de ces gestes que l’on fait « parce qu’on a toujours fait comme ça… »

Histoire de dinde

C’est l’histoire d’un couple américain dont le mari enfourne la traditionnelle dinde dans le four pour aider sa femme qui a pris du retard dans la préparation du repas de Thanksgiving, laquelle lui demande en s’énervant de la récupérer, n’ayant pas fini de la préparer.

– Mais que reste-t-il à faire, elle est prête, non ?

– Mais non, il faut toujours couper l’arrière de la dinde avant de la faire cuire !

– Mais pourquoi ?

– Je ne sais pas, mais Maman faisait toujours comme cela…

– Et tu ne sais pas pourquoi ?

– Ben non… – Appelle ta mère pour savoir !

Quelques minutes plus tard…

– Allo Maman, pourquoi faut-il couper l’arrière de la dinde avant de la mettre au four ?

– Je ne sais pas, et je suis d’ailleurs en train de le faire moi-même sur la dinde pour ce soir, mais ta grand-mère faisait déjà comme ça !

– Et tu sais pourquoi ?

– Non, mais je vais l’appeler, tu as raison, il faut que l’on sache… Quelques minutes plus tard…

– Allo Maman, tu ne m’as jamais dit pourquoi tu coupais toujours l’arrière de la dinde avant de la faire cuire ?

– Tu ne t’en souviens pas ma chérie ? C’est parce que notre four à l’époque était trop petit !

Source : www.quaternaire.fr – Philippe Bloch – Journaliste, animateur BFM Business

Quelles sont mes habitudes à remettre en question ?

Mettre en place de nouvelles façons de vivre sa vie demande du courage et de la ténacité. Il faut aussi accepter que tout ne soit pas parfait du premier coup et se faire confiance. Si les autres y arrivent, pourquoi pas vous ?

Quelles sont les habitudes que vous pourriez remettre en question afin de libérer du temps pour vous ou de libérer de l’espace dans vos intérieurs ?

Vérifiez vos mails 2 x par jour, au lieu de 15,
Mangez un fruit au petit déjeuner ou au gouter,
Notez vos dépenses dans un petit carnet pour savoir où filent exactement votre argent,
Buvez plus d’eau,
Arrêtez d’allumer systématiquement la TV,
Allez jusqu’au bout de ce que vous entreprenez,
Marchez plus, faites du vélo,
Allez dormir plus tôt,
Appelez vos amis, fixez des rendez-vous.

N’essayez pas de tout faire en même temps. Choisissez une nouvelle habitude que vous voulez installer dans votre vie. Signalez à vos amis, vos collègues, votre conjoint, vos enfants que vous vous engagez à le faire (s’engager, c’est augmenter ses chances de réussir) et pratiquez cette nouvelle habitude pendant une semaine. Puis, voyez comment cela se passe : c’est inconfortable ? Etes-vous fier ?

Continuez pendant 30 jours, forcez-vous, faites-en un défi ! Notez ce challenge sur la porte du frigo ou sur un Post-it à côté de votre lit. Bref, mettez toutes les chances de votre côté.

J’ai moi-même arrêté de regarder systématiquement le journal télévisé par exemple. Cela m’a permis de gagner 30 à 60 minutes par jour, soit presque 7 heures par semaine ! Quel gain de temps, de liberté ! Mon impression ? Je contrôle ma vie et ne me la laisse pas contrôler par les autres.

Et vous ? Quelles sont les habitudes que vous aimeriez changer ? Quelles sont celles que vous avez déjà changées ?

Belle semaine !

Nathalie

EnregistrerEnregistrer

Les doudous: ces tendres envahisseurs

4 octobre 2017 par Nathalie Crahay

Il y en a des dizaines. Il les adore tous (Regarde maman, il est trooooop mignon!!!). Chacun a une histoire: celui-ci offert à Noël par Tata, celui-là reçu par collègue chérie à la maternité, et le gros canard, là, gagné à la foire. Que des souvenirs! Au secours, que faire de tous ces doudous à la frimousse « soo cute » qui ramassent la poussière? Pour certains parents, c’est vraiment l’enfer!

« Les doudous, j’en ai deux paniers remplis! Les enfants ne jouent jamais avec mais je n’ose pas les jeter parce que ce serait la crise! «

« C’est un nid à poussière! Alors je lessive… Je remplis 2 machines rien qu’avec des peluches! Le pire, c’est le gros chien gagné à la foire! Il est tellement XXL qu’il ne rentre pas dans la machine. »

Mais pourquoi diable offre-t-on des peluches?

Un doudou, LE doudou, c’est très important pour un enfant. C’est un objet de transition qui permet d’être rassuré lors des premières séparations (la crèche, l’école, les colonies de vacances…). Pour le tout petit, c’est un compagnon autour duquel il développe toute son affection.

Lors d’une naissance, c’est le cadeau fastoche: je ne sais pas quoi offrir, hop, une peluche! Ce sont les personnes bien attentionnées – à qui l’on a appris qu’il n’était pas de bon ton d’arriver les mains vides – qui en offrent au moment de la naissance. Il y a aussi ceux qui espèrent secrètement que ce sera LE doudou du bébé.

Il faut bien l’avouer: même en tant qu’adultes, nous craquons complètement face à l’infinie douceur de la fourrure de ce nounours qui semble, tel un animal qui attend d’être adopté, vous dire: « Emmène-moi avec toi… » avec ses grands yeux en plastique 🙂

Message (personnel?) à l’entourage de petits enfants:

L’achat d’une peluche pour un enfant est bien souvent un achat impulsif. Une fois de plus, il faut un peu s’organiser avant les petits événements de la vie:

La naissance de votre neveux est-elle si surprenante que ça?
L’anniversaire de la petite dernière de votre amie est-il si soudain?
La fête de Noël tombera de nouveau un 25 décembre, un scoop?

Cela vous fait surement sourire, mais combien d’entre nous attendent la dernière minute pour acheter un cadeau et se rabattent sur les peluches mises en avant par le magasin de jouet? Les enfants jouent avec elles pendant un temps. Ensuite,bien souvent, elles trainent partout et prennent la poussière. Impossible de les virer, ils s’y attachent en plus! Ensuite, c’est aux parents de gérer l’impressionnante collection. Sachant – en plus – qu’il y a de plus en plus d’enfants allergiques à la poussière, ce n’est pas à prendre à la légère. Ces allergies peuvent entrainer de l’asthme et des complications respiratoires sévères. Et si vous consultiez tout simplement les parents concernés? Il est révolu le temps des achats irréfléchis, responsabilisons-nous, ne serait-ce que d’un point de vue environnemental. Acheter – consommer – jeter…

Quelles solutions pour leur offrir une nouvelle vie?

Il n’existe malheureusement pas de SPA pour ces bébêtes-là… Toutefois, lorsque la surpopulation de nounours vous met les nerfs en pelote, ne tergiversez pas: donnez tous les envahisseurs à une association. Si vous cherchez des idées pour les donner, visitez www.donorinfo.be. Ce portail vous permettra de trouver différentes associations qui viennent en aide aux familles démunies comme des lieux d’accueil pour réfugiés ou femmes seules avec leurs enfants. Les Petits Riens, Oxfam, La Croix Rouge, les écoles, les centres d’hébergements pour enfants… Vous n’avez que l’embarras du choix pour donner. Toutefois, veillez à vérifier l’état des peluches. Ne donnez que ce que vous achèteriez vous même d’occasion. Ne donnez pas une peluche délavée, boulochée ou usée.

Un nouveau projet est en train de voir le jour: un ami pour tous! Il s’agit de récolter des doudous pour des enfants hospitalisés qui n’en ont pas et qui en ont réellement besoin. A suivre!

Pour vendre les doudous surnuméraires de marque et en parfait état, j’ai découvert doudoumalin.com. Ce site vous propose de vendre vos doudous et votre matériel de puériculture. Ils ont une charte de qualité stricte. A vous de juger si cela vaut vraiment la peine de prendre le temps de s’inscrire et faire les photos… Si votre objectif est de vous désencombrer, donnez pour une oeuvre. L’action est rapide et beaucoup plus satisfaisante!

Et pour éviter que cela rentre de manière incontrôlée dans votre foyer, informez gentiment votre entourage de ce que vous souhaitez ou non pour votre enfant. Finalement, la communication, c’est la base…

Et chez vous, les doudous? Envahissants ou à leur juste place? Et s’il n’en restait qu’un ce serait qui? A vos claviers pour partager vos petits bouts de douceur…

EnregistrerEnregistrer

« Page précédente

Page suivante »